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Les Bobo-Dioula sont un peuple établi principalement au Burkina Faso, dont ils sont la nation éponyme de la ville de Bobo-Dioulasso. Le nom de cette ville signifie en langue dioula : « chez les Bobo-Dioula ».

Originaires du Mandé, berceau des peuples mandingues, les Bobo-Dioula ont migré en passant par la ville de Kong, en Côte d'Ivoire. La vieille mosquée de Dioulassoba, construite selon une architecture similaire à celle de Kong, illustre ce lien historique. Comme leurs cousins Dioula, ils se sont distingués par leurs activités de commerce et leur adhésion précoce à l’islam.

À l’origine, deux villages principaux formaient le noyau des communautés Bobo-Dioula : Dioulassoba et Kofila, fondés par deux frères. L’aîné s’établit à Dioulassoba, tandis que le cadet fonda Kofila. Au fil du temps, des lignées Bobo-Dioula se sont implantées dans d'autres villages comme SatiriKoma et Koredeni.

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Bobo Dioula. Ils résident à Bobo Dioulasso, ici la princesse Guimbi Ouatara.

Guimbi ouattara, princesse de Bobo Dioulasso. Crédit à EKokou (CC BY-SA 4.0)

Qui sont les Bobo-Dioula ?

Peuple guerrier, les Bobo-Dioula ont su gagner la confiance des autochtones Bobo, ce qui leur a permis d’occuper des rôles de chefs de villages et d’assurer une place de premier plan dans l’organisation sociale. À Bobo-Dioulasso, les familles Sanou dominaient le canton de Dioulassoba, tandis que les familles Millogo administraient celui de Kofila et des villages environnants. Ce double ancrage politique et culturel a façonné l’histoire de la région, faisant des Bobo-Dioula des acteurs incontournables de l’Ouest burkinabé.

« Les Bobo-Dioula sont en général musulmans, mais non lettrés ; ils portent le doroké court du Malinké, teint en jaune brun à l'aide du basi (râat en poular), une culotte longue, très collante, tombant jusqu'à la cheville et le bonnet du Mandé-Dioula. Leurs diamou sont Sanou et Noungoro.
« Entre eux, ils parlent le mandé-dioula, avec cette particularité qu'ils ne prononcent ni le f ni le k, et les changent en p. Ex : kilé, foula, « un, deux, » se disent : pilé, poula ; de même, ils disent : a tara pani pou (pour : a tara fani kou), « il ou elle est partie laver le linge » ; mfa, « mon père », se dit mpa, etc. »

— Binger, Du Niger au Golfe de Guinée - vol. 1 (p. 396-397)

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Bobo-Dioulasso est la capitale des Bobo-Dioula.
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