Page d'accueil : Akans

Les Akans représentent une population de près de 40 millions de personnes vivant principalement au Ghana et en Côte d'Ivoire, avec des minorités au Togo et au Bénin. Ils sont divisés en une multitude de sous-groupes. Ils ont fondé de nombreux royaumes, dont le plus puissant, l'Empire Asante a opposé une résistance farouche aux colonisateurs britanniques. Leur sol est riche en mines d'or, d'où le nom de Gold Coast (Côte-d'Or) qui fut donné par les Européens à la région. 24 millions vivent au Ghana et 14 400 000 en Côte d'Ivoire. 


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Dispersion des peuples Akans.

Dispersion du peuple Akan. Crédit à Esteban47map. CC BY-SA 4.0.

Qui sont les Akans ?

Leur langue appartient à la famille akan, dite tano central. Ils suivent une parenté bilinéaire et une succession matrilinéaire. C'est une civilisation qui place la femme au centre de leurs traditions. Les noms de personnes sont souvent calendaires, liés au jour de naissance. Les Akans célèbrent la fête de l'igname, un événement culturel significatif. Les monarques akans sont symbolisés par des objets de pouvoir spécifiques, comme le dwa (trône), l'afena (épée) et le dja (tambour).

« Le monde akan a suscité depuis le milieu du XXe siècle une production historienne d’une ampleur qui reste sans égale en Afrique subsaharienne. Parmi les raisons qui expliquent cette richesse, la première est sans doute l’ancienneté, l’abondance et la diversité des sources offertes aux chercheurs : relations de voyage, archives et cartes géographiques dès la fin du XVe siècle (rappelons que les Portugais se sont installés à El Mina sur la Côte de l’Or en 1482) et, depuis le milieu du XXe siècle, collectes de traditions orales menées au Ghana de façon d’abord empirique, puis systématique. Plus récemment les archéologues ont effectué des avancées considérables qui touchent à un passé plus éloigné, laissé hors d’atteinte par les sources orales et écrites, et dont les résultats les ont parfois poussés à remettre en cause les conclusions des historiens. »
— Claude-Hélène Perrot, Introduction du Journal des Africanistes : 75-1 | 2005 - Approches croisées des mondes akan I - Partie I : Histoire, Anthropologie